ACUZ - Lucian Cornescu

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Un fin d'epoque

Arhiva > 2015 > Decembrie


Le destin des empires (Thomas Cole). La destruction


Preambule


Quelle est la difference entre un preservatif et un parachute ?
Si le parachute se casse pendant qu'on l'utilise, l'utilisateur meurt. Si le preservatif casse pendant qu'on  l'utilise… un bebe nait au bout de 9 mois.

L'Autriche vient de  se doter, de "créer" un deuxieme Adolf?

Sebastian Kurz
, né le 27 août 1986 à Vienne, est un homme politique autrichien, membre du Parti populaire autrichien (ÖVP). Il est ministre fédéral de l'Intégration, des Affaires européennes et internationales[1] depuis le 16 décembre 2013.

Un exemple recent, celui de son inepte diatribe liee a son "desir" qui reflette sa position personelle, son desir de s'affirmer en essayant  de creer  une  inegalite  entre ce que les enfants autrichiens et les enfants roumains, qui tous, pour le moment recoivent, 160 euros par mois, demontre aussi... son peu de logique... economique (Il est bon de preciser le fait que leur parents, roumains, payent en Autriche les meme taxes et impots que les parents des enfants nes autrichiens).

Position infirme d'ailleurs par le chancelier autrichien suite a un entretien avec le president roumain  sur ce sujet qui confirme la diatribe logoreique de son ministre comme etant une position personelle.
Jeune homme, pardon, excellence… et si la Roumanie, lasse de se faire marcher sur les pieds par des non avenus decide de nationaliser en reponse a vos "intentions" la branche roumaine de ERSTE Bank, la BCR, la plus grande banque roumaine, et si elle decide nationaliser en plus PETROM, son plus grand groupe de rafinage et distribution petrolier, aujourd'hui entre les  mains de votre OMV, croyez vous que vous allez recevoir des compliments de la part de ceux qui vous ont mis dans un fauteuil infiniment trop grand pour vous?
Etre ministre suppose intelligence, capacite de comprendre et les interrets immediats d'un pays et aussi ceux a long terme et pour ce faire de connaitre l'histoire de celui-ci.
Ce jeune homme devenu ministre par pur calcul politique, mauvais calcul par ailleurs merite un cours d'histoire. Lui et/ou, peut etre ceux qui l'ont propulse la bas:

Une Europe unie
Histoire :

Le Saint-Empire romain[1] est un regroupement politique de terres d’Europe occidentale et centrale au lt Moyen Âge, dirigé par l'Empereur des Romains mais aujourd'hui disparu. Il se considérait, du  X e siècle jusqu'à sa suppression par Napoléon, comme le continuateur légitime de l’lt Empire d’Occident des Carolingiens, mais également de l’Empire romain. L’adjectif Saint n’apparaît que sous le règne de Frédéric Barberousse (attesté en 1157) pour légitimer le pouvoir de manière divine.

Il fut également appelé du  XVI e au  XVIII e siècle Saint-Empire romain de la nation teutonique (nationis Teutonicae)[2], tendant à l'identifier avec l'Allemagne[3], ou bien après sa suppression, dans les livres d'histoire du  XX e siècle, Saint-Empire romain germanique[4], appelé en latin Sacrum Imperium Romanum, en allemand Heiliges Römisches Reich, en italien Sacro Romano Impero, en néerlandais Heilige Roomse Rijklt [5] ; également appelé parfois Premier lt Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand.

C'est sous la dynastie des Ottoniens, au  X e siècle, que l'Empire se forme à partir de l'ancienne Francie orientale carolingienne. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157lt [6],[7] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[6] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le complément Deutscher Nation (en latin Nationis Teutonicae, en français « de [la] Nation teutonique ») a été ajouté au  XV e siècle. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Au temps de sa plus grande extension, l'Empire comprend presque tout le territoire de l'actuelle Europe centrale, des Pays-Bas, de la lt Belgique, du Luxembourg, de la Suisse ainsi que des parties de la France et de l'Italie. Son histoire et sa civilisation sont donc un héritage partagé par de nombreux États européens actuels.

L'époque moderne marque pour l'Empire l'impossibilité structurelle de mener des guerres offensives, d'étendre son pouvoir et son territoire. Dès lors, ses principales missions sont la défense du droit et la conservation de la paix. L'Empire doit assurer la stabilité politique et la résolution pacifique des conflits en endiguant la dynamique du pouvoir: il offre une protection, aux sujets contre l'arbitraire des seigneurs, et aux ordres moins importants contre toute infraction au droit commis par les ordres plus importants et par l'Empire même. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux; l'Empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes.

À partir du milieu du  XVIII e siècle, l’Empire ne peut plus protéger ses membres de la politique d’expansion des puissances intérieures et extérieures. C’est une des causes de son effondrement. Les conquêtes napoléoniennes et la création de la Confédération du Rhin démontrent la faiblesse du Saint-Empire. Le Saint-Empire romain disparaît le 6 août 1806 lorsque l’empereur François II dépose sa couronne pour n'être plus qu'lt empereur d'Autriche et, comme l'écrit Ferdinand Lot, le 6 août 1806, date de l'abandon par François II de sa qualité d'empereur des Romains, peut être considéré comme l'acte de décès légal de l'Empire romain.

L'Autriche

L’Empire d'Autriche (en allemand : Kaisertum Österreich) est le nom officiel porté par l'ensemble des territoires sous domination autrichienne de 1804 à 1867. L'empire existait auparavant, de facto, comme lt ensemble des possessions des Habsbourg d'Autriche, mais de jure, la lt partie occidentale était une composante du Saint-Empire tandis que la partie orientale était constituée de plusieurs royaumes, principautés et duchés à part. L'éclatement du Saint-Empire, à l'issue du lt traité de Presbourg en 1805 conduisit François I er à abandonner son titre d'empereur des Romains et à prendre celui d’empereur d'Autriche. La défaite autrichienne à l'issue de la guerre austro-prussienne de 1866 aboutit l'année su Le lt 11 août 1804, François II du Saint-Empire joint à son titre d'« empereur élu des Romains » (en allemand : erwählter römischer Kaiser ; en latin : electus Romanorum Imperator) celui d' « empereur héréditaire d'Autriche » (en allemand : erblicher Kaiser von Österreich ; en latin : haereditarius Austriae Imperator).ivante à transformer l'empire en une double monarchie, appelée l’Autriche-Hongrie.
Parmi ses possessions: le Grand-duché de Transylvanie (allemand : Großherzogtum Siebenbürgen ; hongrois : Erdélyi Nagyhercegség ; roumain : Arhiducatul Transilvaniei) est la dénomination de la principauté de Transylvanie à partir de 1711, alors qu'elle était devenue, depuis , l'une des composantes de la monarchie de Habsbourg.

L'Autriche  est un pays a part.

Si la France (la Corse) a cree un Buonaparte, l'Autriche, apres avoir cree des Chanceliers eminents dont je cite pour mémoire:
-Wenzel Anton von Kaunitz  conte, din 1764 principe imperial de —Kaunitz-Rietberg, politician austriac.Din 1753 cancelar
, totodată responsabil de politica externă A conforte „les cabinets noirs”,service d information extremement elabore et dans le quel tous les chef des services postaux etainet cooptes.Grace aussi a eux il este entre en possession des systhemes de criptage de plusieurs pays europeens.Grace a ces „cabinets" lors du congres de Vienne,entre 1814/1815 L Autriche entre en possessionde l ensemble des systhemes de criptage  des pays d Europe
-Klemens Wenzel von Metternich  second prince de Metternich-Winneburg-Beilstein (en allemand : Klemens Wenzel Nepomuk Lothar Fürst von Metternich-Winneburg zu Beilstein), né le lt 15 mai lt 1773 à Coblence et mort le lt 11 juin lt 1859 à Vienne, est un diplomate et un homme politique autrichien. Metternich est alors un garant de l'ordre issu du Congrès de Vienne qui va assurer à l'Europe une soudaine stabilité (qui durera jusqu'à la guerre austro-prussienne en 1866) après les longues guerres napoléoniennes.
Mais aussi un troisieme, Adolf Hitler qu'on peut considerer soit eminent, soit criminel de guerre, au choix de chaqun, vient de se doter de ce jeune ministre deja evoque.
L'actuel ministre autrichien, le jeune homme déjà cite, ne peut certes etre compare aux deux premier chanceliers… pour moult raisons.
Les principes de base de la CEE, ce jeune homme ne les connait pas.
Le desir de stabilite en Europe, ce jeune homme… ne le conait pas.
L'egalite des nations qui font partie de la CEE… ce jeune homme ne le connait pas.
La souveranite des pays membres... non plus des lors qu'il se permet de menacer les pays qui ne desirent pas recevoir de manière forcee des immigrants, certains avec les couteux forges par le Califat, dans les poches.
A moins qu'il ne soit pas emule du troisieme chancelier ou coopte non par les idees, mais par les par les fonds mis a disposition par un vieux, senile, Soros, qui voit l'avenir de l’Europe… islamise.
Milos Zeman, le president ceh, parle d'une invasion organise de l'Europe. Viktor Orban, le hongrois, ami du premier, a visiblement la meme opinion. Il suffit de compter :
69% des emigrants arrives cete annee sont hommes, la majorite jeunes. Seulement  18% enfants et 13% femmes.

Il y a un certain  temps, idealiste, j'ai candide a la fonction de president de l’etat roumain.
C'était juste apres la revolution (cornaquee) roumaine. Je fais partie de ceux qui voient l'avenir du monde autrement que Soros. Sans, a nouveau, des guerres de religion, sans inquisition proposee par l'etat Islamique, sans femmes objets, sans crimes.
A l'epoque, j'ai milite pour une Roumanie non seulement independente mais aussi neutre.
Le resultat, obtenu par les etats dits «developes» ceux de l'ouest, fut autre. Une Roumanie exangue, devenue pratiquement bantoustan, province peripherique du quatrieme Reich Peut-on revenir? A-t-on encore le sens de l'independence, du territoire national? C'est peut etre tard, difficile de revenir la ou la Roumanie était en 1990. Mais ca voudrait la peine d'essayer.
Aujourd hui, l'Europe c'est quoi? La France, devenue la vagon de queue de l'Allemagne. Endetee.
L'Espagne, le Portugal, l'Italie. Meme chose. Pourquoi? Qui en profite?
D'evidence le  IV-eme Reich cree a l'ombre du parti populaire? Ou, si on cherche bien, peut etre mais pas sur... au dessus...
Pas sur car l'avenir sombre pour l'avenir de la majorite des hommes est deja calcule, voulu par les multinationales... dont beaucoup appartienent au grand capital allemand.
Une vision interresante, dit Kissinger, serait celle d'Attali :

Une brève histoire de l’avenir
Résumé :

Jacques Attali raconte ici l'incroyable histoire des cinquante prochaines années telle qu'on peut l'imaginer à partir de tout ce que l'on sait de l'histoire et de la science. Il dévoile la façon dont évolueront les rapports entre les nations et comment les bouleversements démographiques, les mouvements de population, les mutations du travail, les nouvelles formes du marché, le terrorisme, la violence, les changements climatiques, l'emprise croissante du religieux viendront chahuter notre quotidien. Il révèle aussi comment des progrès techniques stupéfiants bouleverseront le travail, le loisir, l'éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques ; comment des mœurs aujourd'hui considérées comme scandaleuses seront un jour admises. Il montre enfin qu'il serait possible d'aller vers l'abondance, d'éliminer la pauvreté, de faire profiter chacun équitablement des bienfaits de la technologie et de l'imagination marchande, de préserver la liberté de ses propres excès comme de ses ennemis, de laisser aux générations à venir un environnement mieux protégé, de faire naître, à partir de toutes les sagesses du monde, de nouvelles façons de vivre et de créer ensemble.

Pour Attali, le XXI° siècle sera divisé en trois phases :
- l’hyperempire, qui débutera vers 2030, et qui verra le monde passer d’un système unipolaire américanomorphe à un système multipolaire, régi en pratique par le capital mondialisé,
- l’hyperconflit, qui débutera peu après l’avènement de l’hyperempire et le submergera progressivement – un temps de chaos anarchique et ultraviolent à l’échelle du globe,
- l’hyperdémocratie, qui succèdera à l’hyperconflit et se construira en réaction à ses excès – une sorte d’âge du Verseau, pacifique et « transhumain ».
Cette vision de l’avenir est appuyée en premier lieu sur une étude du passé. Pour Attali, l’histoire humaine se résume à un nombre limité de lois, qu’il affirme connaître. Voici ces règles [entre crochets, mes remarques] :
- Pour survivre, il faut savoir s’adapter [d’où l’affirmation ultérieure, et fallacieuse, que par définition, l’adaptation est bénéfique, et par voie de conséquence, d'où la renonciation à toute volonté de construire l’Histoire au lieu d’en subir la dynamique infrastructurelle] ;
- Le moteur de l’Histoire n’est ni la lutte des classes, ni la lutte des peuples, mais l’affrontement multimillénaire entre nomades et sédentaires, et ce sont d’une manière générale les nomades qui créent le progrès [d’où l’affirmation ultérieure que le dépassement des Etats nations, et d’une manière générale de toute identité enracinée, est une nécessité historique] ;
- La démocratie résulte du marché [ce qui revient à confondre démocratie et ploutocratie], en particulier parce que le marché facilite l’échange au sein des élites, échange par hypothèse créateur de progrès, même quand il oppose des civilisations ennemies [Attali reprend la thèse des racines musulmanes de la pensée européenne] ;
- L’idéal démocratique, c'est-à-dire selon Attali le sous-jacent théorique de la ploutocratie, consiste à établir les droits de l’homme, et il dit le Bien [ce qui revient d’une part à nier que la démocratie soit le pouvoir du peuple, d’autre part à admettre que les droits de l’homme sont par hypothèse indépassables] ;
- Cet idéal « démocratique » en forme de ploutocratie appliquée est la traduction concrète de la pensée judéo-grecque [ce qui revient à nier la pensée aristotélicienne (« l’éthique à Nicomaque », note de lecture à venir) et l’héritage juif, en tout cas tel qu’il a été compris par les chrétiens («  la Cité de Dieu », note de lecture à venir) – à noter qu’Attali, de manière assez hilarante, voudrait nous faire croire que le peuple juif de l’Ancien Testament était un peuple de mercantis nomades (inutile de faire une note de lecture, il suffit d’ouvrir le Pentateuque)] ;
- La loi universelle qui régit toutes ces lois secondaires est l’extension indéfinie de la liberté individuelle, supposée être l’objectif en soi de l’humanité [ce qui revient à nier que le peuple soit une entité historique pertinente, tout devant par hypothèse être ramené à l’individu, présupposé construit par lui-même, hors de tout cadre moral, culturel ou spirituel].
Attali enchaîne sur la partie de loin la plus intéressante de son bouquin : l’analyse des mutations de cet « ordre marchand » dont il est persuadé qu’il incarne le sens de l’Histoire. Là, son propos est vraiment instructif :
- Attali analyse l’ordre marchand comme un processus de définition d’une « langue » unique, la monnaie (« langue » rendue nécessaire, selon lui, une fois que le rêve de l’Eglise, l’unification autour du latin, est devenu caduc), monnaie qui permet la maximisation de l’échange, donc, dit-il, du « progrès ». Cet ordre marchand a toujours un centre qui, nous dit Attali, s’enrichit par la richesse qu’il sait créer [négation de l’accumulation primitive du Capital comme spoliation par captation des flux à longue distance et à valeur ajoutée (« La dynamique du capitalisme », de Fernand Braudel, note de lecture à venir)] ;
- Le centre de l’ordre marchand finit toujours par succomber, parce qu’il ploie tôt ou tard sous le coût de son empire [comprendre : le coût de l’effort nécessaire au contrôle de l’empire – il est intéressant d’observer qu’Attali nous présente le différentiel de salaires entre le cœur de l’empire (salaires élevés) et sa périphérie (exploitation des travailleurs) comme la cause de l’implosion des « cœurs » successifs de l’ordre marchand – ce qui revient à nier que la cause principale puisse se trouver dans le coût de l’effort militaire et diplomatique nécessaire pour contrôler la périphérie exploitée] ;
- L’implosion financière « ratifie » le déclin des « cœurs » successifs du capitalisme. Attali identifie une dizaine de « cœurs » successifs. Passons sur les premiers, et intéressons-nous à l’histoire récente. Pour Attali, la crise de 1929 marque l’implosion d’un premier « cœur » américain (Boston, économie du charbon), puis, après une crise, la naissance d’un nouveau « cœur » (New York, économie du pétrole et de l’électricité). 1979 marque l’implosion de ce deuxième « cœur », dont Los-Angeles prend le relais (économie de l’information). A chaque fois, la naissance du nouveau « cœur » passe par la captation de technologies que le « cœur » n’a pas forcément inventé, mais qu’il sait s’approprier parce qu’il détient le Capital [à noter qu’Attali ignore, délibérément sans doute, le rôle de la présence militaire américaine dans la décision du Japon de suspendre son offensive commerciale dans les années 80 – décision qui est à l’origine du maintien de la prédominance économique américaine depuis 20 ans].

Sur cette vision du passé, Jacques Attali appuie sa vision de l’avenir…
Attali imagine une sorte de « centre nomade », qui hésiterait longtemps à se fixer, avant, peut-être, d’aboutir à Jérusalem, capitale du monde… mais seulement après que l’hyperdémocratie ait triomphé de l’hyperempire par l’hyperconflit [est-il besoin de commenter ? – la manière dont Attali mêle sa judéité à ses élucubrations pose franchement la question de savoir si son agenda secret n’est pas la réhabilitation posthume des théoriciens de l’antisémitisme…].

Emergera ainsi « l’hyperempire », c'est-à-dire l’empire des multinationales, régissant de facto toute la planète, imposant leurs lois aux Etats, devenus leurs serviteurs. L’Union Européenne deviendra un super-Etat, mais sa part dans le PIB mondial tombera de 20 % à 15 %. La Russie ne parviendra pas à s’imposer [Attali ne donne pas de justification, il dit simplement que «  la Russie n’est pas un candidat sérieux » - pourquoi ? Mystère]. L’implosion de la bulle financière américaine ne ruinera pas seulement l’Amérique, mais aussi la Chine, qui dépend du marché américain pour sa croissance [ah bon ? Alors les Chinois peuvent produire, mais pas consommer ? Hum, Jacques ne nous dit pas tout, là…]. Quant à l’Amérique du Sud, elle sombrera dans des conflits interétatiques, et le Brésil ne parviendra jamais à s’imposer comme puissance dominante [à noter qu’Attali parle peu de l’Inde].

Dans ce monde régi par les multinationales, la vie ne sera pas rose pour tout le monde. L’Afrique va connaître une multiplication par deux de sa population, alors que sa production agricole risque de baisser de 20 % dans certaines zones du fait du réchauffement climatique. Il en résultera un formidable mouvement migratoire, et l’Europe, vieillissante, sera de plus en plus africanisée. L’Europe, dit Jacques Attali, « ressemblera de plus en plus à l’Afrique » [sans commentaires]. Dans le même temps, les USA cesseront d’être un pays blanc. Majoritairement composés de minorités, ils deviendront une Babel dont le sud sera surtout latino. En 2050, il y aura 150 millions de réfugiés écologiques dans le monde [bonjour l’immigration bengali, j’espère que les Africains leur feront de la place…].

Le Capital imposera sa loi universelle, et les êtres humains seront donc soumis à une maximisation permanente de toutes les compétitions. Le travailleur sera constamment obligé de se soumettre à la loi du Capital [c'est-à-dire de ceux qui le détiennent]. Le droit d’auteur disparaîtra, les multinationales possédant les brevets et les œuvres, et rémunérant leurs concepteurs comme n’importe quel salarié [écrasement du Technicien et de l’Artiste par le Marchand, seule figure dominante]. Il en résultera un monde à trois vitesses :

- Tout en haut, les hypernomades (100 millions de personnes dans le monde). Ils tireront leur pouvoir de leur capacité à bouger, à changer, à redéfinir constamment leur identité [sauf pour ceux qui se préparent à la Jérusalem, capitale du monde ? – Je n’ose le supposer…]. Ils vivront des vies artificielles, consacrées uniquement à la jouissance que leur procurera le pouvoir. Ils s’approprieront en particulier les nanotechnologies et les biotechnologies pour vivre des vies mutantes, où il leur deviendra possible de se réinventer, même physiquement, par l’implantation d’organes clonés ou de synthèse. Dans une société où tous les cadres anthropologiques auront disparu (fin de la famille), les sexualités « plurielles » serviront à meubler l’existence de ces hypernomades pour qui la vie ne sera plus qu’une alternance toujours plus excitante entre distraction et compétition. Leur seule préoccupation : eux-mêmes [ce que Jacques Attali, se surpassant, appelle « apprendre l’amour de soi »].

- Au milieu, les sédentaires (4 milliards d’hommes). En gros, leur rôle sera de faire tourner la machine économique et d’imiter les hypernomades servilement, grâce à la consommation low cost. Structurellement déprimés, ils seront obèses à 50 % [ce qui, selon Attali, révèle non l’abus de malbouffe, mais « un refus du nomadisme » - il est permis de rire ?].

- Tout en bas, les infranomades (4 milliards d’hommes). Pour eux, le nomadisme « de proximité » sera le seul moyen de survivre, dans un monde où toutes les ressources naturelles seront raréfiées (à commencer par l’eau potable : 1500 m3 par homme et par an en 1900, 800 m3 en 2000, 400 m3 en 2040). Comme à partir de 2030, l’humanité sera entrée dans une ère d’essoufflement technologique (faux progrès consuméristes, sans accroissement réel des forces productives), les conditions de vie de ces populations ne seront pas meilleures que celles des pauvres d’aujourd’hui.
Les hypernomades et les sédentaires vivront de plus en plus dans un monde rempli d’objets, d’où la présence humaine sera éliminée. Un « objet nomade unique » concentrera toutes les technologies de la communication, permettant à chacun d’être constamment relié à tous [et donc d’être localisé constamment par les multinationales qui commercialiseront ledit gadget]. Comme ce monde sans lois autres que celles du marché s’avèrera rapidement ingérable, les multinationales de l’Assurance prendront de facto le pouvoir, imposant aux populations des objets dits « surveilleurs » qui obligeront tous les citoyens du monde à se surveiller eux-mêmes en permanence, pour ne pas trop consommer de ressources naturelles, en particulier [si George Orwell pouvait lire Attali, il demanderait des droits]. Progressivement, des monopoles mondiaux absolus émergeront, consacrant la fin du capitalisme concurrentiel, la compétition étant réservée aux individus, les structures du Capital ayant atteint le stade monopolistique à l’échelle planétaire.

Ce monde de l’hyperempire ressemble à une assez honorable reconstitution de l’Enfer. Fort logiquement, il finira donc par s’écrouler dans « l’hyperconflit », c'est-à-dire le conflit de tous contre tous, à l’échelle globale. A partir de 2030, de petits Etats autoritaires et pirates se créeront sur les ruines des anciens Etats nations, et ils refuseront l’hyperempire. Une fois de plus, l’anarchie débouchera sur le totalitarisme.

Surviendra alors un monde où au pouvoir global du marché s’opposera le pouvoir local des pirates de toutes sortes. Des villes-Etats se constitueront, qui s’efforceront de fonctionner selon leurs propres règles. Peu à peu, une « coalition critique » se formera, associant pirates, révoltés et micro-Etats, dans un vaste front contre l’ordre marchand devenu tyrannique. Les religions muteront, et des religions-idéologies viendront grossir la coalition anti-mondialisme. L’islam a de fortes chances de servir de ciment principal à cette grande révolte [Comprendre : tout sauf le christianisme !].
Une guerre mondiale et « métalocale » [pour reprendre le terme inventé par Maurice G. Dantec] opposera les armées de l’hyperempire, très sophistiquées et mécanisées, constituées en grande partie de robots et de drones, à la coalition antimondialiste des pirates, des religieux et des rebelles. Progressivement, ceux-ci apprendront à récupérer la technologie à leur propre fin – grâce aux revenus des trafics en tous genres qu’ils auront confisqués. Le monde sombrera dans le chaos [comprendre : pas d’alternative réelle à l’ordre marchand – ou bien le règne du capital mondialisé, ou bien l’Apocalypse – voilà l’alternative proposée par Attali]. Comme, à la suite de crise comme celle que pourrait déclencher l’Iran, les Etats auront été dénucléarisés, ils n’auront plus aucun moyen de s’opposer au chaos [d’où l’importance, pour les mondialistes, de démanteler la Russie ?].

Alors, enfin, au bord du chaos et de l’anéantissement, le monde choisira l’hyperdémocratie : c’est la troisième et dernière partie de l’avenir selon Attali [et aussi la plus nébuleuse]. De nouveaux types d’hommes surgiront, qui s’opposeront à la folie : ce seront les « transhumains ». Altruistes, ils animeront des entreprises « relationnelles » dont la finalité ne sera plus le profit. La montée en puissance des femmes dans le monde facilitera cette évolution vers un nouvel âge d’or [qui surgit, dans le bouquin d’Attali, on ne sait comment]. Soudain, les « hypernomades » reviendront de leur erreurs, et s’ouvrira un temps merveilleux, où ils imiteront [dixit Attali, je précise parce que là c’est énorme] Mère Térésa et Melinda Gates [épouse de Bill Gates, chargée des « bonnes œuvres »]. Succombant à un fantasme matriarcal universel, Attali va jusqu’à nous prédire un monde où le « droit d’ingérence » aura rendu impossible toute forme d’oppression…

Un Etat mondial surgira, fusion des organisations continentales. L’Union Européenne, nation « d’un genre nouveau », incluant la Russie et la Turquie, servira de matrice à cette humanité réconciliée. La généralisation des « droits à » imposera partout, dans le monde, de nouveaux devoirs altruistes, comme le « devoir de parenté » issu du « droit à l’enfance

L'avenir, celui calcule par le grand capital, est toute fois incert. Nous tous navigons sur des plaques techtoniques qui bougent, une eruption volcanique majeure peut nous envoyer dans un long hiver, peut nous detruire. Nous commencons a manquer non seulement d'aliments mais aussi d'eau. Une comete peut nous pulveriser, etc etc. Mais justement a cause de cela les masses peuvent n'importe quand, des lors que les limites du suportable seraient  depassees... s'elever. Et, dans ce cas, lui, le grand capital...

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